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Touche pas à mon portable!

portables 1Y’en a marre”, oui, “y’en a marre”. Ce n’est pas la faute au protable, c’est la faute à son utilisateur.

C’est comme le pipi des chiens. Est-ce la faute au cabot s’il décharge sur la façade de notre “chez-moi”? Non, c’est la faute à son maître. Et bien là, c’est  la même chose.

Dans notre école de langues  il n’y a pas de problèmes de discipline comme dans les collèges ou les lycées, les élèves viennent à apprendre et y donner des cours, c’est magnifique, enrichissant,…

Au début de l’année scolaire, sont lues des informations relatives au fonctionnement de l’école et parmi elles, le bon usage des téléphones portables, ou mieux le non-usage de ces appareils.

Dans les couloirs, sur les portes des salles de classes et même à l’intérieur, il y a des notices, des affiches indiquant qu’il est interdit d’utiliser les mobiles, et bien il y a toujours quelqu’un qui reçoit un appel et qui se lève et sort pour y répondre. Ahurissant!!!

Au début je me fâchais, mais nos élèves sont adultes, je ne suis pas payé pour ravacher cent mille fois la même histoire.

C’est à leurs camarades de protester, car ce sont les premiers  dérangés.

Un peu de politesse, s’il vous plaîtportables 2

 

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VIVE LA RENTRÉE!!!!!

bizutage

En 2012, la journée d’intégration avait tourné à l’agression sexuelle à l’université de médecine de Lille II. Et c’est une vidéo choquante diffusée sur le net qui avait finalement révélé le drame. Cette fois, le doyen a envoyé un mail à tous les étudiants et à leurs parents.

C’est la rentrée dans quelques semaines… et les autorités de l’université de médecine de Lille II sont bien décidées à ne pas revivre l’horreur de l’an passé. Des bizuts excédés et ivres, s’étaient retournés contre l’un des chefs du bizutage, un élève de troisième et la vengeance avait viré à l’agression sexuelle. Quatre-vingts élèves avaient été mis en cause dans une affaire relevant du droit pénal.

Pour éviter un nouveau drame, le président de l’université et le doyen Didier Gosset, ont décidé d’alerter les jeunes et leurs parents par mail… et par les médias. Une façon d’annoncer aux éventuels agresseurs, que le moindre dérapage sera sanctionné. Que si la loi du silence a parfois prévalu dans des affaires de bizutage, ce ne sera pas le cas à la fac de médecine de Lille.

«Les élèves sont de futurs médecins. Ils sont destinés à soigner des gens et non pas à les agresser! Comment de telles pratiques peuvent être compatibles avec l’éthique et la déontologie?», s’énerve le président de l’université Xavier Vandendriessche. Sa colère est d’autant plus forte que des mesures de sensibilisation avaient été prises l’an passé: circulaire, débat en cours, information sur les peines encourues…

Bizutage sauvage

Mais, pour Didier Gosset, doyen de la fac de médecine de Lille 2, pas question de baisser les bras. La sécurité des étudiants doit être la priorité. Dans un premier temps, un rappel ferme de l’interdiction du bizutage a été adressée par mail à chacun des étudiants de 2ème, 3ème et 4ème année. Même ainsi, il a eu vent d’un «bizutage» sauvage qui se préparait via les réseaux sociaux. Alors, Didier Gosset a décidé de parler dans les médias, pour toucher les parents que l’université n’a pas moyen de contacter autrement. «Sans les médias, nous sommes un peu démuni pour les sensibiliser». Et cette année, des journées sportives d’intégration, encadrées par des professionnels, sont proposées en alternative… au bizutage.

Que faire lorsque que l’on est victime de bizutage

Les mesures anti bizutage se sont durcies depuis la loi Royal de 1998. La ou les personnes impliquées encourent jusqu’à six mois de prison et 7500 euros d’amende. Cette peine peut se voir doublée si les faits sont commis envers des personnes fragiles physique ou mentalement. Pour obtenir un conseil de manière anonyme, de nombreuses associations existent (CNCB, ACB) et le ministère de l’Enseignement supérieur met à disposition une liste de numéro vert. Enfin, il est possible de porter plainte directement au commissariat en cas d’agression subie ou en tant que témoin.

Article publié par le Figaro, édition numérique, du 18 septembre 2013

Le bizutage

Rentrée scolaire, universitaire et ça recommence!

Le bizutage est un phénomène polémique dans notre pays.

Lisez cet article extrait de “Femme Actuelle” nº1410 du mois d’octobre 2011 et vous m’en direz des nouvelles.

  Les filles en première ligne

Humillations , sévices, voire agressions sexuelles, le bizutage potache de nos aïeux a laissé la place à de véritables actes de violence punis par la loi. Bien que considérée comme un défit depuis 1998, cette pratique fait toujours recette. Elle touche désormais les lycées professionnels et même les collèges comme l’atteste l’enquête du Comité national contre le bizutage. Les filles sont les premières victimes de ces défis avilisants qui tournent aux violences à caractère sexuel. Démunis,92% des parents estiment que cette expérience entraîne des traumatismes psychologiques graves. En cette rentrée universitaire, le ministre de l’Enseignement supérieur a demandé aux recteurs d’être particulièrement vigilants.